- Accueil
- La clinique
- Nos Traitements
- Examens complets
- Nettoyage des dents
- Soins des enfants
- Les restaurations (plombages)
- Traitement de canal
- Extraction des dents de sagesse
- Couronnes dentaire
- Traitement des gencives (parodontie)
- Plaque occlusale (Bruxisme et problème d’articulation Temporo-mandibulaire)
- Blanchiment des dents
- Les Facettes
- Implants
- Ponts
- Prothèse partiel ou complète
- Assurances et financement
- Docteur j’ai mal!
- Nous joindre
-
66, rue Dubois, Bureau 200
Saint-Eustache, J7P 4W9
-
450-473-6601
-
">
Soins des enfants
À quel âge devrait-on consulter un dentiste ?
L’Association dentaire canadienne et l’Ordre des dentistes du Québec recommandent de consulter un dentiste dans les 6 mois après l’apparition des premières dents ou vers l’âge d’un an. Le but de cette visite est essentiellement de communiquer aux parents les bonnes habitudes à prendre et de corriger les mauvaises qui auraient pu s’installer.
Carie de la petite enfance (CPE)
Dès l’entrée en maternelle, la carie de la petite enfance touche 42 % des enfants. Chez les enfants en bas âge, la carie peut être particulièrement agressive, et les parents se rendent généralement compte du problème alors que celle-ci est à un stade avancé, lorsqu’il y a une cavité large ou un trou dans la dent. Ces caries peuvent entraîner de la douleur, de la difficulté à se nourrir et un abcès pouvant endommager une dent permanente en formation.
Prévenir la CPE
Certaines habitudes encouragent la formation de caries. Chez le nourrisson, cela inclut la prise du biberon de lait au coucher ou de façon prolongée le jour, ainsi que l’allaitement sur demande. Il faut savoir que durant le sommeil, la production de salive est très faible, et qu’il subsiste une pellicule de lait contenant des sucres fermentescibles au rebord des dents. Par ailleurs, il ne faut jamais imbiber une suce de matière sucrée ni mettre un breuvage sucré dans le biberon.
La fréquence d’ingestion de sucres, et la durée d’exposition de la bouche à ceux-ci importent autant que la quantité ingérée. Ainsi, il faut limiter les collations et éviter les habitudes de grignotage. Il faut éviter de donner des aliments sucrés, surtout collants, comme collation (des barres tendres, par exemple). En règle générale, les aliments transformés (contenant une longue liste d’ingrédients compliqués) sont à éviter. Le lait, le fromage, les fruits-légumes et les noix sont de bonnes collations à la fois pour la santé et pour les dents.
Scellant des puits et fissures (SPF)
Les scellants sont une mince couche de matériaux blancs placés dans les sillons des dents pour les obturer. Les sillons sont des concavités naturelles dans les dents où la nourriture a tendance à adhérer, rendant ces régions particulièrement sensibles à la carie. Les SPF sont efficaces pour prévenir la carie en empêchant la rétention d’aliments et de plaque bactérienne dans ces puits difficiles à nettoyer. De plus, le matériel utilisé contient du fluor qui renforce l’émail une fois en contact avec celle-ci.
On doit nettoyer les dents d’un nourrisson dès leur éruption, deux fois par jour, à l’aide d’une lingette ou d’une brosse à dents de la grosseur appropriée. Il est recommandé d’appliquer un soupçon (grain de riz) de dentifrice fluoré. Dès que l’enfant arrive à cracher, il pourra augmenter la quantité à un petit pois.
Les dents primaires permettent bien entendu à l’enfant de bien mastiquer les aliments, mais aussi de conserver un espace dans l’arcade alvéolaire pour une future dent permanente. Les dernières dents primaires tombent vers l’âge de 10 à 12 ans, et il n’est pas souhaitable de les perdre prématurément.
Les nourrissons trouvent naturellement du réconfort à mettre leurs mains ou leurs doigts dans la bouche, sans nécessairement que ce réflexe se transforme en habitude de succion du pouce. Lorsque l’habitude s’installe, l’enfant va la cesser la plupart du temps entre 2 et 4 ans. Il est généralement admis que les dommages à long terme sur la croissance de la dentition et des mâchoires surviennent lorsque l’habitude persiste au-delà de 4 ans.
Le pouce exerce une pression sur les incisives supérieures en les basculant vers l’avant et il empêche leur bonne éruption. De plus, il peut exercer une pression au palais et l’approfondir, altérant du même coup la croissance de la mâchoire supérieure. Ces déséquilibres peuvent à leur tour altérer la phonation et la déglutition.
Les parents devraient adopter des stratégies d’arrêt de cette habitude vers 3-4 ans lorsqu’elle persiste. Voici quelques conseils :
-Expliquer à l’enfant les conséquences de son habitude.
-Renforcer le comportement positif plutôt que de réprimer la mauvaise habitude. Sucer le pouce est parfois une façon qu’a l’enfant de diminuer son stress, comme lorsqu’il est en présence d’inconnus. Aidez-le à gérer les situations stressantes en donnant des défis et en le récompensant pour ses efforts.
-La suce cause les mêmes problèmes dentaires et buccaux que le pouce, mais peut être beaucoup plus facile à arrêter.
Il est normal qu’un bébé pleure durant son examen puisqu’il n’est pas à un âge coopératif. Avant 2 ans, l’examen est généralement bref.
Vers 2-3 ans, l’expérience d’un rendez-vous chez le dentiste devrait être très positive. Les craintes de l’enfant lors de l’examen/nettoyage sont non justifiées, et un obstacle majeur peut être un parent ayant une mauvaise anticipation ou qui transmet ses propres « phobies du dentiste ». Il est important d’adopter une attitude positive avec l’enfant, de lui expliquer à l’avance que le dentiste va examiner ses dents et l’hygiéniste, les nettoyer. On peut lui montrer une vidéo ou lire une histoire à ce sujet.
Les enfants comprendront lorsque leur parent est craintif ou défaitiste. L’expression « ça ne fera pas mal » induit une crainte de douleur. Il ne faut pas non plus parler d’aiguille ou de piqûre.
Il n’est généralement pas recommandé de rester avec l’enfant en salle, ou un minimum de temps pour le rassurer si nécessaire. Le dentiste et son équipe ont besoin d’avoir toute l’attention du petit patient, qui verra une porte de sortie en regardant et en interagissant avec quelqu’un d’autre, et il perdra sa concentration.