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Examens complets

L’examen du dentiste sert à vérifier la santé bucco-dentaire du patient.

Qu’est-ce que le dentiste examine lors d’un examen bucco-dentaire complet?

Les dents bien entendu, leur emboîtement (occlusion), la gencive, les muqueuses buccales, l’os alvéolaire et des mâchoires, les articulations temporo-mandibulaires et les glandes salivaires.

La carie dentaire est l’infection la plus commune au monde. La diagnostiquer assez tôt peut parfois nous permettre de la contrôler et d’éviter une intervention. Lorsque cette dernière est nécessaire, le plus tôt est le mieux. Il ne faut surtout pas attendre d’avoir mal à la dent pour se faire examiner, car les caries débutantes à modérées sont le plus souvent non douloureuses.

Les traitements antérieurs tels les obturations, les prothèses fixes et amovibles, les traitements de canal et les implants sont tous examinés pour s’assurer qu’ils sont en bon état. Il est important de se souvenir que ces traitements ne sont pas nécessairement bons à vie et que d’intervenir tôt peut éviter des traitements plus invasifs et plus coûteux plus tard.

Les gencives sont examinées afin de vérifier si de l’inflammation, sous forme de gingivite ou de parodontite, est présente. Les déchaussements sont évalués, et pour en mesurer la susceptibilité du patient, on évalue aussi l’épaisseur de gencive attachée. L’examen sert également à évaluer l’hygiène du patient et à lui conseiller les correctifs appropriés.

Les articulations mandibulaires (ATM) sont examinées pour y déceler un bruit, une limitation de l’ouverture de la bouche ou des douleurs musculaires.

On a tendance à se dire que lorsqu’il n’y a pas de douleur, il n’y a pas de problème. Certains sont réticents à consulter un dentiste à cause d’une peur des soins dentaires, ou pour des raisons financières. Cependant, une dégradation de la santé bucco-dentaire peut être très coûteuse en termes de qualité de vie, de finances et de temps passé à effectuer des traitements. Par chance, l’examen complet ou périodique est peu engageant en soi. Il vaut mieux prévenir que guérir!

Dépendamment de la condition de chacun, la fréquence des examens périodiques va généralement de 6 mois à 18 mois.

Elles sont un outil important de l’examen. Elles permettent de déceler des caries entre les dents, impossibles à voir à l’œil nu. Elles permettent également de voir sous les anciennes obturations et prothèses fixes, pour y évaluer de possibles défectuosités. Elles permettent d’évaluer les traitements de canal, les implants, de déceler de possibles infections intra osseuses ou d’autres lésions osseuses. Elles sont, d’autre part, nécessaires pour évaluer la position de dents incluses, comme c’est souvent le cas pour les dents de sagesse.

Oui, mais cette préoccupation interpelle un nombre grandissant de gens, et avec raison. L’absorption de radiation par notre organisme induit la formation de radicaux libres, qui peuvent altérer les molécules biologiques et les cellules de notre corps. Il faut évaluer la quantité de radiations reçues pour en évaluer le danger.

En effet, nous vivons dans un monde ou la radiation est omniprésente. On peut distinguer 2 sources de radiations : naturelle et artificielle.

Radiations naturelles :

  • Le rayonnement cosmique : le rayonnement du soleil et des étoiles, au contact du champ magnétique de la terre et de notre atmosphère, produit une « douche » de radiations beta et gamma à laquelle nous sommes constamment exposés. Et plus l’on monte en altitude, plus ce rayonnement est intense. Selon la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN), un voyage typique en avion au Canada nous expose à un rayonnement de 0,02 mSv, soit l’équivalent de 2 radiographies dentaires.
  • La terre : L’uranium, élément radioactif, est plus abondant dans la nature que l’or et l’argent. Il est responsable, avec d’autres éléments radioactifs, de la chaleur émise dans le noyau et le manteau terrestre. Aussi, l’uranium est présent dans le sol, dans l’eau et dans la végétation. Le radon, gaz produit par le radium, lui-même présent dans les minerais d’uranium, représente à lui seul 32 % de la radiation annuelle des Français selon l’INRS.
  • Interne : le carbone 14, le potassium 40 et le plomb 210 sont des éléments radioactifs présents dans notre organisme.

Radiations artificielles :

  • Rayonnement médical : Ce sont les rayonnements les plus abondants de source artificielle. Elles comprennent les radiographies diagnostiques (entre autres, dentaires), la médecine nucléaire et la radiothérapie.
  • Une panoplie de sources nous entoure tels les fours micro-ondes, les détecteurs de fumée, le tabac, les manchons à lanterne de propane, etc., ainsi que les déchets provenant du cycle de production d’éléments radioactifs.

Radiographie dentaire :

Selon les chiffres de la United States Nuclear Regulatory Commission (USNRC), la dose de radiation incluse dans 4 radiographies intra-orales équivaut à 1 % de la radiation annuelle reçue en moyenne pour un Américain. En comparaison, la dose d’une mammographie est de 12 fois supérieure, et celle d’un CT scan de la tête est de 33 fois supérieure.

À la clinique dentaire du Dr Gabriel Leduc, toutes les radiographies prises sont numériques, avec des capteurs plus sensibles que les films conventionnels, ce qui réduit considérablement la radiation.