Oui, mais cette préoccupation interpelle un nombre grandissant de gens, et avec raison. L’absorption de radiation par notre organisme induit la formation de radicaux libres, qui peuvent altérer les molécules biologiques et les cellules de notre corps. Il faut évaluer la quantité de radiations reçues pour en évaluer le danger.
En effet, nous vivons dans un monde ou la radiation est omniprésente. On peut distinguer 2 sources de radiations : naturelle et artificielle.
Radiations naturelles :
- Le rayonnement cosmique : le rayonnement du soleil et des étoiles, au contact du champ magnétique de la terre et de notre atmosphère, produit une « douche » de radiations beta et gamma à laquelle nous sommes constamment exposés. Et plus l’on monte en altitude, plus ce rayonnement est intense. Selon la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN), un voyage typique en avion au Canada nous expose à un rayonnement de 0,02 mSv, soit l’équivalent de 2 radiographies dentaires.
- La terre : L’uranium, élément radioactif, est plus abondant dans la nature que l’or et l’argent. Il est responsable, avec d’autres éléments radioactifs, de la chaleur émise dans le noyau et le manteau terrestre. Aussi, l’uranium est présent dans le sol, dans l’eau et dans la végétation. Le radon, gaz produit par le radium, lui-même présent dans les minerais d’uranium, représente à lui seul 32 % de la radiation annuelle des Français selon l’INRS.
- Interne : le carbone 14, le potassium 40 et le plomb 210 sont des éléments radioactifs présents dans notre organisme.
Radiations artificielles :
- Rayonnement médical : Ce sont les rayonnements les plus abondants de source artificielle. Elles comprennent les radiographies diagnostiques (entre autres, dentaires), la médecine nucléaire et la radiothérapie.
- Une panoplie de sources nous entoure tels les fours micro-ondes, les détecteurs de fumée, le tabac, les manchons à lanterne de propane, etc., ainsi que les déchets provenant du cycle de production d’éléments radioactifs.
Radiographie dentaire :
Selon les chiffres de la United States Nuclear Regulatory Commission (USNRC), la dose de radiation incluse dans 4 radiographies intra-orales équivaut à 1 % de la radiation annuelle reçue en moyenne pour un Américain. En comparaison, la dose d’une mammographie est de 12 fois supérieure, et celle d’un CT scan de la tête est de 33 fois supérieure.
À la clinique dentaire du Dr Gabriel Leduc, toutes les radiographies prises sont numériques, avec des capteurs plus sensibles que les films conventionnels, ce qui réduit considérablement la radiation.